danses traditionnelles Polinésiennes

Généralités sur l’enseignement du ori Tahiti

 La danse est « Une », mais il peut exister différentes formes d’enseignement, en fonction des motivations des élèves, de leur âge, et de ce qu’elles attendent effectivement de la pratique de la danse tahitienne, et de leurs cours de danse.

Tout le monde peut danser, de 5 à 75 ans, et plus. La tradition de la danse en Polynésie française permet à toute personne de s’adonner à la danse, en diverses circonstances, et à tous les âges de la vie.

Il n'existe pas de codification formelle des pas de danse, mais une classification ouverte, qui laisse place à la création. Aucune classification officielle n’existe. Pour des raisons pédagogiques le conservatoire enseigne qu’il existe cinq pas de base pour les femmes : le tamau, le faarapu, le ami, le varu et le ruru. L’origine de cette classification n’est pas identifiable. Elle est opérationnelle, assortie de précisions. Ces cinq pas ont des variantes, qui ont elles-mêmes leurs propres variantes.

Les cinq pas, ou groupes de pas

Les tamau : c’est le mouvement de déhanchement latéral, sous 4 formes : Tahiri tamau, tamau taere, tamau tahito, paoti tamau ou encore haere tifene. Tamau signifie en langue tahitienne « attacher », ou encore « un lien ». Le mot « tamau » signifie le lien, la continuité, le verbe attacher, lier.

Le faarapu / faarori : c’est le mouvement de rotation du bassin, un roulement rapide. L’accent du mouvement est dans le ventre, quand l’accent du mouvement est dans les fesses, le pas s’appelle alors faarori.
Le faarapu / faarori se roule dans un seul sens, droite ou gauche, celui qui est propre à chaque personne. Le sens de rotation dépend en fait du pied d’appuis naturel de chaque danseuse. J’appelle ici « pied d’appui naturel » ce que l’on nomme également pied d’appuis en athlétisme.
En langue tahitienne « faarapu » est un verbe qui décrit le mouvement de la main qui remue la soupe dans une casserole avec un mouvement circulaire.

Le ami, ou tumami : c’est un roulement de bassin large et lent. Contrairement au faarapu il s’effectue dans les deux sens. La différence avec le faarapu est principalement dans les appuis plantaires qui diffèrent dans l’exécution des deux pas. Un tumami commence par le ventre, par devant, quel que soit le pied d’appui au départ. Lorsque le pas commence par les fesses, on l’appelle alors parfois taipu. En langue tahitienne « ami » est seulement la description de ce type de mouvement. « taipu » désigne une forme de cuillère.
- Le varu est un déhanchement en forme de huit horizontal. En langue tahitienne « varu » désigne le nombre huit.

- Le ruru est un tremblement du ventre et des fesses. En langue tahitienne « ruru » signifie trembler. Le ruru est principalement un pas de solistes, peu usité des dans les danses de groupe, sauf sous sa variante, le taparuru, qui s’exécute les pieds largement écartés comme dans une grande « seconde ».

                                            

 

PETIT LANGAGE POLYNESIEN

 
FRANCAIS Tahitien

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Bienvenue
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Au revoir
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Femme, épouse
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Homme, mari
Garçon
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Serre, Pays
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Gardenia tahitensis
Hibiscus
Oiseau
Danse
Maison
Perle
Pirogue
Interdit, sacré
Nourriture
Bon appetit !

Ia ora na !
Maeva
Maururu
nana !
Maitai ?
Aita !
e !
Ua here au ia oe
Vahine
Tamahine
Tane
Tamaroa
Tamarii
Fenua
Motu
Tumu ha'ari
Tiare
Aute
Manu
Ori
Fare
Poe
Va'a
Tapu
Ma'a
Tama Maitai 

                                                       
 
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